CONGO HOLD-UP, le président Kabila « se réserve le droit de saisir » la justice en RDC et à l’étranger » (avocats)

Afin que justice soit faite, « tant en RDC qu’à l’étranger », le collectif des avocats du président de la république honoraire prévient qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour « rétablir le respect, l’honneur et la réputation du Président de la République honoraire, qui a toujours fait preuve du patriotisme et de l’intégrité dans la conduite des affaires de notre pays ».
Ils s’exprimaient ainsi en conférence de presse ce jeudi autour de l’affaire HOLD-UP, « enquête prétendument basée sur 3,5 millions de documents » réalisée par des médias étrangers « pour s’attaquer avec outrance au Président Kabila ».
Cet acharnement « de la part des médias internationaux politiquement orientés et instrumentalisés, appelle une réponse énergique et appropriée par toutes voies de droit ».
« Rétablir la vérité »
Ces avocats veulent rétablir la vérité après les publications répétitives, dont ils démontrent le caractère « diffamatoire et calomnieux, car n’étant soutenue par aucune preuve fiable et crédible présentée par ses auteurs » et arriver à des conclusions qui ne reposent sur rien, « sans présenter une seule preuve, une seule transaction en son nom ou à son profit, sans indiquer un seul compte en banque en son nom ».
Ils s’interrogent aussi sur « l’intérêt et l’intégrité des médias et autres organes (de presse) qui devraient plutôt faire montre d’impartialité à tous égards ».
Il ne s’agit pour eux que de « nuire aux intérêts de notre pays et à l’image d’un homme qui s’est battu pour défendre la souveraineté de son pays…, dans le but de nuire à la personne du Président (Kabila)…, aux fins de maintenir le contrôle sur sol et du sous-sol ».
Présenté comme un grande enquête journalistique de 19 médias, Congo Hold-Up a valu la publication de dossiers notamment financiers sur la RDC dans ces médias sur plusieurs semaines.
La ministre congolaise de la justice, Rose Mutombo, a instruit le procureur général près la Cour de cassation « d’ouvrir une instruction judiciaire » sur les « révélations de détournements de fonds publics impliquant plusieurs sociétés congolaises et internationales » contenues dans ces enquêtes.