"On ne peut pas aller vaille que vaille dans ce processus. Mais élections ou pas élections, on sera à la fin du mandat de Tshilombo et il devra partir", tranche, péremptoire, Ferdinand Kambere (Photo), secrétaire permanent adjoint du PPRD, le parti de Joseph Kabila. 

Pas de consensus, pas d'élections 

"Nous ne connaissons pas cette CENI (et ses animateurs) sont conscients d'agir sans la légitimation de toutes les parties prenantes. S'ils étaient légitimes, je crois que la première chose aurait été de publier le calendrier électoral", pointe l'opposant. 

"Comment peuvent-ils organiser les élections sans le peuple ? ", s'interroge-t-il.

"Vous ne pouvez pas installer le chaos dans l'Est et croire ne pouvoir organiser les élections qu'à Kinshasa. Et même à Kinshasa, je ne sais pas qui y participera (quand on voit) les députés être engraissés par l'argent public et que rien ne se trouve dans le panier de la ménagère", assène-t-il.

Félix Tshisekedi sera réélu (UDPS)

"Nous avons 2 défis énormes. Le premier, c'est la réélection du président Félix Tshisekedi. Le second, c'est, au niveau de différentes assemblées et le sénat, arriver à un score respectable permettant d'avoir une majorité confortable", indique, sur TOP CONGO FM, Jacquemain Shabani, président de la Commission électorale permanente (CEP) du parti présidentiel UDPS, en séjour dans la province de la Tshopo.

"On veut avoir des équipes correspondantes (CEP) dans presque toutes les circonscriptions électorales, c'est-à-dire les 145 territoires, les 33 villes sans oublier la diaspora congolaise", assure-t-il.

"Au mois de septembre, nous avons sorti une circulaire pour la mise en place des commissions électorales locales, là nous sommes en train de nous rassurer que les différentes commissions ont reçu ce document pour nous permettre d'être prêts avant la première opération importante des scrutins de 2023 qui est l'enrôlement des électeurs".

Éric Lukoki