Appel à l’unité de la nation autour des FARDC (Tshisekedi)

A l'occasion de son discours sur l’état de la nation, le président Tshisekedi est d'entrée revenu sur l'insécurité à l’est et "l'état de siège qui a permis à l’armée de reprendre des bastions. Il y a certes des massacres mais cela n’alertera pas ma détermination à ramener la paix dans notre pays".
Le président Tshisekedi a condamné la campagne de ceux qui veulent perturber cette dynamique « car ce n’est que dans l’unité et la concorde que nous arriverons à vaincre cet ennemi ».
Il a ensuite lancé un appel à l’unité derrière les FARDC « car la victoire est à la mère patrie que nous ne trahirons jamais ».
Revenant sur cette situation, il a rappelé l'opération conjointe menée avec l'armée ougandaise et a promis que la présence de cette armée ne se prolongera pas dans le temps.
Plus de justice dans la justice
Saluant le travail de l’IGF et de l’APLC, le président de la république a relevé que l’IGF « ne peut pas remplacer la justice ».
En dépit de certains progrès « que je salue, je ne peux pas rester insensible aux cris des congolais qui réclament une saine administration de la justice ».
Regrettant le fait que la justice ne fasse pas son travail alors que son credo de l’état de droit, le président appelle à ce que cette justice ne dise que le droit et rassure que le bon droit a été dit.
« Je réaffirme mon engagement à une réforme courageuse dans le secteur de la justice suivant le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Le président a encouragé le conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres afin de sanctionner les magistrats et a annoncé qu’il insufflera une dynamique pour un meilleur fonctionnement de la cour des comptes.