Qui explique que "des assaillants ont violemment arraché des armes à des éléments de la Police nationale Congolaise et ont tiré à bout portant sur nos forces de maintien de la paix".

La MONUSCO, qui dit condamner "fermement cette attaque que rien ne justifie, rappelle que ses bases et installations sont inviolables en vertu de l'Accord sur le statut des Forces entre les Nations-Unies et le gouvernement de RDC" prévient que "les attaques contre son personnel, ses installations et opérations constituent des crimes de guerres susceptibles de procédures devant les juridictions internationales".

12 civils tués

Lors d'un point de presse avec le chef intérimaire de la MONUSCO, Khassim Diagne, le porte-parole du gouvernement congolais a revu à la hausse le bilan de 5 morts civils annoncé plus tôt dans la journée. 

D'après Patrick Muyaya, ce sont désormais 12 manifestants dont 7 à Butembo et 5 à Goma qui ont péri lors du deuxième jour de manifestations anti-MONUSCO de ce mardi 26 juillet. Tandis qu'on compte une soixantaine de blessés.

La Mission ONUSIENNE, elle, salue "le professionnalisme et la maîtrise des soldats de la paix qui ont, à chacune de leurs interventions, évité des bains de sang",  souligne Khassim Diagne.

"La Mission a fait l'objet de retenue dans la gestion des assaillants et des assauts violents dont ses bases et personnel faisaient l'objet", insiste-t-il 

Toutefois, "la MONUSCO s'engage à coopérer avec les autorités compétentes dans toute enquête que celles-ci voudront bien diligenter pour établir les faits", indique-t-il.