« Depuis 1994, vous n’avez pas été capable de restaurer l’autorité de l’état, c’est là que se trouve la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui », affirme le président français.

Le président Macron a tenu à ce qu’un « discours de vérité soit tenu dans la sous région », pour le retour de la paix. 

« Pour ce qui est du M23 et des sanctions, aujourd’hui la région assume ses responsabilités en mettant un plan de pacification qui est à ses premiers pas. Nous sommes d’accord pour appliquer ce plan, il est une opportunité de régler tous les sujets ». 

Donner une chance à la paix

Le président Macron affirme que « ceux qui feront obstacle à ce plan savent à quoi ils s’exposent, y compris à des sanctions ». 

Tout est sur le plan théorique, « nous attendons encore de voir sa réalisation », indique de son côté le président Tshisekedi qui salue notamment le pont humanitaire « pour permettre au retour des réfugiés et mettre la pression sur les belligérants. Ce qui donnera la possibilité à la CENI de déployer son matériel pour l’organisation des scrutins dans la zones de troubles où nous avons besoin que reviennent calme et sérénité au risque d’avoir un retard qui impactera sur la tenue des élections ». 

Sur l’optimisme de paix émis par le président Macron, le président Tshisekedi demande à voir, « notamment en termes de sanctions sur le Rwanda », dont le pays exploite la guerre à des fins économiques, rappelle le chef de l’état congolais.